La BNB a publié et commenté ce jour son rapport sur la stabilité financière. Dans ce document, la Banque estime que « le secteur financier belge est généralement sain et robuste mais que la part des prêts à risque dans les nouveaux crédits hypothécaires reste trop élevée ».
Febelfin admet que le constat formulé par la BNB est et reste un point d’attention et prend le message au sérieux.
À cet égard, de nouvelles mesures macro-prudentielles pour le marché de l’immobilier résidentiel ont récemment été adoptées par la BNB. Elles impliquent que les banques devront disposer de réserves plus importantes en cas de Loan-To-Value (montant du crédit par rapport à la valeur de l’immeuble) plus élevé dans l’ensemble de leur portefeuille de crédits.
La politique de crédit hypothécaire de notre pays pose relativement peu de problèmes. Les défauts de paiement se limitent à 1% de l’ensemble des crédits hypothécaires. Comme l’indique le rapport de la Centrale des Crédits aux Particuliers, cela fait des années que les défauts de paiement sont peu nombreux en Belgique, et ils ont même encore diminué ces dernières années.
Lors de l’octroi d’un crédit, la capacité de remboursement reste le critère principal. La banque examinera minutieusement chaque dossier, analysera la capacité de remboursement des emprunteurs et leur demandera bien souvent un apport personnel. L’octroi de crédit responsable est un enjeu majeur. En effet, un crédit dont le remboursement est problématique n’est bénéfique ni pour la banque ni pour le client.
Source: Febelfin