Par rapport à 2014, le nombre de cas de fraude à la banque en ligne est demeuré relativement stable. Febelfin recommande de demeurer attentif compte tenu des nombreuses techniques de fraude utilisées et met en garde face à un nouveau type d’arnaque : le phishing (hameçonnage) à la carte bancaire.
Le nombre de cas de fraude reste stable
En 2015, on a noté 283 cas de fraude à la banque en ligne, contre 277 cas en 2014. Le total du butin s’est élevé à 1.018.000 EUR contre 653.082 EUR en 2014.
Il est frappant de constater qu’en 2015, les fraudeurs s’en sont aussi davantage pris aux professionnels (via des logiciels malveillants), ce qui leur a permis de dérober des sommes généralement plus élevées. Ceci est apparu clairement durant le deuxième trimestre de 2015, au cours duquel les fraudeurs se sont au total emparés de pas moins de 538.899 EUR sur seulement 57 attaques. Cette tendance a toutefois faibli au cours du deuxième semestre de 2015.
Febelfin appelle à demeurer vigilant(e) : n’ouvrez pas de courriels douteux, ne donnez pas suite à des appels téléphoniques inhabituels et n’introduisez votre mot de passe ou response code dans votre lecteur de carte (ou un autre appareil de sécurisation) que de votre propre initiative.
Phishing à la carte bancaire : ne vous laissez pas avoir !
Pour vous dévaliser, les fraudeurs font sans cesse preuve de davantage d’imagination. Et pour ce faire, ils utilisent depuis peu une nouvelle technique de fraude : le phishing à la carte bancaire.
Dans ce type d’arnaque, les fraudeurs s’efforcent de s’emparer directement de la carte bancaire du consommateur et des codes secrets allant de pair. Ainsi, le consommateur est par exemple invité par courriel ou SMS à remplacer sa carte de banque. On lui explique qu’il doit renvoyer sa carte à une adresse donnée et communiquer son code pin sur un site internet donné, qui est bien sûr faux. Une fois en possession de la carte et du code pin correspondant, les fraudeurs peuvent facilement se servir sur le compte de leur victime.
Il est important de savoir qu’une banque ne demandera jamais à un client de communiquer son code pin ni d’envoyer sa carte bancaire. La banque n’enverra pas davantage un courriel pour demander une signature électronique (en combinaison éventuelle avec un lien vers un site web).
Bron: Febelfin.be