La start-up gantoise Teamleader a mené une enquête sur l’emploi du temps des chefs d’entreprise belges.
Elle révèle que les chefs d’entreprise travaillent dur et sont occupés dans leur entreprise sept jours sur sept. Pieter Timmermans, administrateur délégué de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB): ‘Cette enquête prouve que, grâce à leur travail quotidien et acharné, les entrepreneurs sont les moteurs de la croissance économique. Ils méritent donc le respect : sans eux, il n’y aurait pas de croissance, sans croissance pas de prospérité et sans prospérité pas d’emplois.’
L’enquête montre que l’entrepreneur belge travaille en moyenne 55 heures par semaine et quitte difficilement son travail le soir, le week-end ou pendant les vacances. Toutefois, les entrepreneurs qui utilisent des logiciels d’automatisation travaillent un peu moins, consacrent moins de temps à l’administration et ont plus de possibilités de croissance. L’investissement dans la numérisation peut donc être payant.
‘L’impact de l’automatisation et de la numérisation sur l’entrepreneuriat est énorme. Rejeter la révolution numérique, c’est rester à la traîne. Une attitude positive vis-à-vis de la numérisation est donc cruciale’, affirme Pieter Timmermans, administrateur délégué de la FEB. Dans ce cadre, il tient à mettre en exergue les trois éléments suivants.
- Premièrement, la numérisation va de pair avec la simplification administrative. La numérisation offre en effet de nombreuses possibilités pour réduire les charges administratives : ainsi, il est possible d’utiliser un système de facturation électronique ou d’accélérer et d’améliorer le processus de production en utilisant des programmes numériques. Cela demande des investissements au début, mais peut se révéler utile et rentable à long terme.
- L’enseignement et la formation jouent aussi un rôle important. Non seulement en encourageant les étudiants à choisir une orientation STEM (Science, Technology, Engineering & Mathematics), mais aussi en prévoyant des formations pour les collaborateurs dans les entreprises. Il est nécessaire de les associer d’emblée au processus de numérisation. En leur donnant un feedback précis et en leur apprenant rapidement à utiliser les outils numériques, on pourra accélérer et améliorer les processus internes.
- La FEB se veut aussi la promotrice de l’innovation. Elle en a d’ailleurs fait le thème de son forum annuel qui se tiendra le 20 septembre prochain à Bozar à Bruxelles. Les processus de production peuvent en effet changer radicalement grâce à l’innovation numérique. Chacun peut ainsi mieux suivre la production, avoir accès en temps réel aux données nécessaires et réagir plus vite et de manière proactive.
‘Si nous voulons pérenniser notre modèle de prospérité, il faut reconnaître et valoriser au maximum l’image de moteur du chef d’entreprise. Par ailleurs, il est crucial que nos entrepreneurs misent sur la numérisation et la considère comme une opportunité plutôt que comme une menace’, conclut Pieter Timmermans.
Source: FEB