Febelfin se félicite de la proposition de loi déposée par le CD&V en vue de contraindre les entreprises à prévoir au moins une méthode de paiement digital. Et ceci, en plus de la possibilité de payer en espèces.
Les Belges aiment payer par carte mais, en 2019, ce n’est pas toujours et partout possible. Comparativement à nos voisins du Nord par ex., il y a moins de terminaux de paiement ou de solutions de paiement numériques chez les commerçants et les personnes exerçant des professions libérales. Les Belges sont également toujours beaucoup plus enclins à payer de petites sommes en espèces. Des améliorations sont toutefois possibles.
C’est pourquoi le secteur bancaire, en collaboration avec les organisations de commerçants, souhaite orienter davantage les consommateurs et les commerçants vers les paiements numériques. Cet objectif est réalisable en investissant davantage dans les solutions de paiement des banques mais aussi en expliquant quels systèmes de paiement numériques existent aujourd’hui et quel en est le coût pour le commerçant.
Febelfin invite les organisations de commerçants à initier conjointement les commerçants et les personnes exerçant des professions libérales aux différentes solutions de paiement numériques telles que le paiement par carte mais aussi via smartphone. Nous tenons également à donner aux commerçants une vue d’ensemble transparente des coûts attachés à ces instruments, afin qu’ils puissent opérer le choix le plus avantageux pour eux.
Le paiement numérique est facile, rapide et convivial. De plus, un paiement numérique – qu’il soit en ligne, mobile ou par carte – est beaucoup plus sûr qu’un paiement en espèces. En cas de vol ou de perte de sa carte de paiement, le consommateur peut immédiatement la faire bloquer. Le commerçant y trouve lui aussi son compte : parce qu’il a moins d’argent liquide en caisse, il est moins susceptible d’être victime de braquages.
Source: Febelfin.be