La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) salue le lancement du ‘Brexit Impact Scan’ présenté aujourd’hui par le vice-Premier ministre Kris Peeters et le président du High Level Group, le comte Paul Buysse. Grâce à cet outil en ligne, les entreprises belges pourront obtenir une analyse sur mesure, sur la base d’un questionnaire, et évaluer plus précisément les conséquences du Brexit.
« De nombreuses incertitudes entourent le Brexit et il n’est donc pas simple de s’y préparer. Bien entendu, notre priorité demeure de parvenir à une solution négociée qui facilite au maximum le commerce entre l’UE et le Royaume-Uni, et préserve notre marché intérieur européen. Néanmoins, il est important également de se préparer aux conséquences directes ou indirectes du Brexit. Grâce à ce nouvel outil, les entreprises pourront obtenir un bon aperçu des conséquences en cas de ‘cliff-edge Brexit’ et bénéficier de conseils avisés afin d’en limiter l’impact. Notre devise demeure : hope for the best, prepare for the worst », déclare Pieter Timmermans, administrateur délégué de la FEB.
La FEB continue d’espérer qu’une solution négociée sera trouvée d’ici à octobre ou novembre, de manière à ce que l’accord puisse être approuvé avant le Brexit Day, fixé le 29 mars 2019. Nous devons éviter à tout prix un ‘cliff-edge Brexit’, scénario dans le cadre duquel les Britanniques quitteraient l’UE sans accord de séparation, sans période transitoire (un statu quo a déjà été convenu jusque fin décembre 2020) ni perspective de relation commerciale future durable avec l’UE. Si ce scénario venait à se réaliser, tant les Britanniques que l’UE en sortiraient perdants.
Dans le cas où une solution négociée ne pourrait être trouvée et où ce scénario du ‘cliff-edge’ se préciserait, la FEB plaide pour une prolongation des négociations et donc un report du Brexit, avec dans l’intervalle une prolongation temporaire de l’adhésion du Royaume-Uni à l’UE et la pleine application des règles actuelles de l’UE. Cela serait tout à fait possible via le fameux article 50, qui stipule que la période de négociation de 2 ans peut être prolongée par un vote à l’unanimité.
Source: FEB