Si l’Union européenne et le Royaume-Uni ne parviennent pas à atteindre un accord sur le Brexit, le nombre de faillites menace d’augmenter dans toute l’Europe. Au Royaume-Uni, le nombre de faillites augmenterait de 14 pourcents, selon le dernier rapport de l’assureur-crédit Atradius. La Belgique fait également partie des pays potentiellement les plus touchés, avec une hausse de 1,5 pourcent des faillites prévue. Au total, 150 entreprises belges seraient directement menacées par un Brexit dur.
Outre la Belgique, l’Irlande, les Pays-Bas, le Danemark et, bien sûr, le Royaume-Uni seraient les pays les plus durement touchés par un scénario de « no-deal ». En plus de l’impact direct du Brexit sur l’économie des pays concernés – par exemple, le PIB belge diminuerait de 0,3 pourcent en cas de Brexit dur – le nombre de faillites devrait lui aussi augmenter, alors qu’il était en déclin depuis des années.
“Concrètement, le nombre de faillites en Belgique risque d’augmenter d’1,5 pourcent si le scénario du « No-deal » se concrétise’, déclare Christophe Cherry, Managing Director Belux d’Atradius. Ce chiffre cache toutefois de grandes différences entre les secteurs. Les secteurs du textile, des transports et de la chimie seraient les plus exposés en cas de Brexit dur. »
Au cours des 12 derniers mois, un peu moins de 10.000 entreprises ont fait faillite en Belgique, selon les chiffres de Statbel, l’office belge de statistique. Une augmentation d’1,5 pourcent se traduirait par 150 faillites belges supplémentaires en cas de Brexit dur en 2019.
Le rapport complet de l’impact d’un Brexit dur sur le nombre de faillites en Europe peut être consulté sur le site suivant : https://atradius.be/fr/rapports/no-deal-brexit-dec2018.html
Source: Atradius
